Depuis 3 ans, le marché de la bière s’est durci, marquant ainsi la fin de l’âge d’or des années 2015. Pour se développer, ou simplement survivre, il importe de se démarquer plus que jamais. Par les produits, bien sûr. Mais aussi par le marketing et l’image de marque, dont les étiquettes demeurent l’une des vitrines les plus évidentes. Tentative de Top 5 des tendances d’étiquetage pour les bières artisanales en 2025.
1) Les matériaux éco-responsables.
C’est une des tendances qui devient presque un attendu : Utiliser pour ses étiquettes des matériaux éco-responsables. Cela peut bien sûr passer par le papier utilisé par votre imprimeur, mais aussi par la colle. Un sujet d’autant plus prégnant si la brasserie souhaite se lancer dans l’usage vertueux de la consigne, pour lequel des contraintes de décollage d’étiquettes apparaîtront. Aussi, vérifiez la capacité de votre fournisseur d’étiquettes à répondre à ces contraintes ! Plus largement, le passage à la consigne vous obligera aussi à utiliser une forme de bouteilles standardisée.
2) Design, couleurs, découpes
Une étiquette, ce sont quelques dizaines de centimètres carrés pour raconter l’histoire de votre brasserie et de vos produits. Bref, chaque centimètre compte pour vous faire bien voir par le consommateur ! Alors, il faut savoir être vu, être reconnaissable, être différenciant. Pour cela, la mode est aux extrêmes : couleurs vives voire criardes à outrance, ou à l’inverse, sobriété et monochromie. Une chose est sûre : choisissez votre camp car rester au milieu du gué risque de vous invisibiliser. Autre moyen de se démarquer : des découpes d’étiquettes originales avec toujours une même ambition : vous faire remarquer !
3) Bières éphémères et éditions limitées.
Un aspect sur lequel jouer pour attirer le chaland, c’est la notion de rareté. Faites croire au consommateur qu’il en a de la chance, de pouvoir acheter puis goûter votre éphémère ou votre édition limitée (qui comme leur nom l’indique ne dureront qu’un temps). Concernant les éditions limitées, n’hésitez pas à opter pour des effets visuels « manuscrits » pour indiquer des éditions numérotées, ou des millésimes particuliers, à la manière des vignerons ou des producteurs de spiritueux. Là aussi, assurez-vous que votre imprimeur est capable de vous fournir l’étiquette ad hoc !
4) Coffrets, collerettes, capsules, contre-étiquettes.
Le design d’une bouteille ne s’arrête pas à son étiquette. La forme et la couleur de la bouteille constituent un premier support de communication. Les maîtres en la matière sont les producteurs de spiritueux, qui rivalisent d’originalité en matière de formes de bouteilles. Ensuite, la contre-étiquette, longtemps cantonnée aux mentions légales, devient un outil de communication privilégié. L’intégrer à une étiquette circulaire unique, lui trouver un design spécifique… les solutions sont nombreuses pour la valoriser. La capsule aussi, de couleur, ou ornée d’un logo ou d’une baseline, peut venir « finir » votre bouteille, tout comme une collerette sur le col de la bouteille. Enfin, pour des brassins spéciaux, rares ou haut de gamme, pensez aux coffrets prestige, qui valoriseront vos bières et en feront une idée cadeau naturelle.
5) Achtung, Loi Evin !
On peut la trouver critiquable, rabat-joie ou inutile, toujours est-il qu’elle est là ! Alors, il faut la respecter, et ce n’est pas toujours le cas ! Souvenez-vous que la communication pour une boisson alcoolisée – et à fortiori son étiquette – ne doit pas évoquer, même de loin, le sport, ne doit pas figurer d’enfants ni même d’adultes heureux de boire un verre. Et la liste est longue…