L’étiquette de votre bière en est la première vitrine. L’un des éléments décisifs dans le choix final du consommateur. Mieux vaut ne pas se tromper. Zoom sur le top 5 des erreurs à éviter dans le choix de vos étiquettes de bière.

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1) Choisir un matériau inadapté (humidité, conservation…)

Créer un charte graphique attrayante, imaginer un design d’étiquette appétant, en faire le reflet d’un storytelling cohérent… et puis tout gâcher. C’est ce qui peut arriver si vous négliger un aspect apparemment anodin du sujet : son matériau de base. Son papier quoi. N’oubliez pas qu’une étiquette va subir d’importante contraintes, d’humidité notamment au moment du collage. Puis de stockage ensuite. Une étiquette doit donc, aussi, être choisie en fonction de ces contraintes techniques, pour qu’elle ne soit pas dégradée avant même d’avoir quitté la brasserie.

2) Une lisibilité insuffisante (typo, contraste, infos essentielles)

L’une des premières vertus d’une étiquette de bière, autant si ce n’est plus que son esthétique, c’est sa lisibilité. L’écriture jaune sur fond blanc ? Mauvaise idée. Une fois l’œil attiré par votre produit, il faut que le consommateur puisse facilement avoir accès aux informations sur votre bière : style, goût, degré d’alcool notamment. Elles ne doivent donc être ni cachées, ni trop petites, ni rendues illisibles par une police mal adaptée.

3) Un non-respect des réglementations d’étiquetage

L’étiquetage dans la bière répond à des normes strictes. La loi Evin d’abord, dont beaucoup de brasseries s’affranchissent, sciemment ou non, à leurs risques et périls. Rappelons que celle-ci interdit le lien direct – voire indirect – entre alcool et sport, alcool et bonne humeur, alcool et jeunesse… Les mentions obligatoires ensuite : la mention du mot « bière » en toutes lettres, le degré d’alcool évidemment ou encore le pictogramme « interdit aux femmes enceintes », ces éléments devant apparaître dans un même champ visuel.

4) Un design trop chargé ou peu attrayant

Evidemment, ne négligez pas le design de vos étiquettes ! Avouez qu’il serait dommage d’investir 500 000€ dans une salle à brasser et de rutilants fermenteurs, et de faire l’économie de 500€ pour se payer les services d’un graphiste ! Simplement, pensez bien à une chose avant de le missionner : lui écrire un brief précis sur vos envies, les valeurs et idées que vous voulez voir ressortir dans vos étiquettes, de même que… tout ce que vous ne voulez pas y voir !

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5) Négliger l’aspect écologique et recyclable

Parmi les nombreux éléments sur lesquels les brasseries peuvent travailler à leur impact écologique, il y a les étiquettes. Aujourd’hui, les fabricants d’étiquettes proposent des solutions à base de matériaux plus ou moins éco-responsables, plus ou moins recyclables. Soyez attentifs, aussi, au matériau de votre étiquette (et même à sa solution de collage) si vous souhaitez vous inscrire dans un processus de consigne !