Parmi les nombreux leviers à disposition des brasseries pour réduire leur empreinte environnementale, le choix d’étiquettes « écologiques » en est un qui a toute sa place dans une politique d’entreprise RSE globale.
5 litres. C’est en moyenne le volume d’eau nécessaire pour produire 1 litre de bière. Et encore, ce chiffre ne prend en compte que le processus de brassage. Si l’on élargit le calcul à l’eau nécessaire sur l’intégralité du processus – irrigation de l’orge voire du houblon, fabrication du verre des bouteilles, phase de trempe lors du maltage de l’orge, nettoyage des bouteilles, des cuves, du matériel, fabrication des emballages, notamment le carton – le litre de bière « revient » à… 298 litres d’eau ! Si l’on veut se donner bonne conscience, on peut toujours se dire que c’est mieux que le vin (872 litres) ou que le lait avec ses 1020 litres ! Mais que ce soit côté producteur comme côté consommateur, on ne peut se satisfaire d’une telle gabegie sur une ressource que l’on sait désormais précieuse. D’autant que l’eau n’est pas la seule ressource concernée !
Près de 300 litres d’ « eau virtuelle » pour 1 litre de bière !
C’est pourquoi de nombreuses brasseries – et plus généralement la filière – s’engagent dans un travail de réduction global de leur impact environnemental. Concernant l’eau, évoquée plus haut, Brasseurs de France indique que sa consommation en brasserie a été réduite de 40% depuis 1990, grâce à l’éveil des consciences dans les brasseries et l’arrivée sur le marché de matériel performant. On pense par exemple à l’installation de compteurs d’eau et de capteurs placés à différents stades du processus de fabrication pour réduire les temps de rinçage, au nettoyage automatique des installations, à la récupération des vapeurs de l’ébullition du moût pour chauffer l’eau ou encore à la récupération de l’eau servant au refroidissement du moût pour les brassins suivants.
Papier, colles et encres « écologiques »
Parmi tous les postes sur lesquels réaliser des économies, il en est un souvent négligé : les contenants. Si le sujet de la consigne revient progressivement – et c’est tant mieux ! – dans le débat, il est aussi possible de penser « développement durable » sur le sujet des étiquettes. En 10 ans, le monde de l’imprimerie a considérablement évolué et les fabricants ont développé des encres, des types de papiers ou encore des colles adaptées aux enjeux écologiques contemporains. Ainsi aujourd’hui, un brasseur vertueux a la possibilité de choisir un imprimeur d’étiquette engagé lui aussi sur ce sujet de transition écologique, à l’instar des Etiquettes de Léonce.
Les Etiquettes de Léonce, imprimeur engagé
Ainsi, s’engager avec Les Etiquettes de Léonce pour son étiquette de bière, c’est travailler avec un partenaire engagé dans la CEC (Convention des Entreprises pour le Climat) aux certifications multiples (PEFC, ISO 14001 et 50001, Imprim’Vert, Print Ethic…) qui travaille au quotidien à la réduction de son impact environnemental.